L'Oiseau Délire

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01/05/2017

Si j'étais ministre de la culture

A écouter

Ici

Si j'étais ministre de la culture - Carole Fréchette - illustrations:Thierry Dedieu - HongFei Culture - 14,50€

La Fissure - Guillermo Abril - photographies Carlos Spottorno - Gallimard - 25.00€

De la terre à la pluie - Christian Lagrange - Seuil - 13,00€

Pow Pow t'es mort ! - Marie-Francine Hébert- illustrations, Jean-Luc Trudet -

Les 400 coups - 13,50€

La nuit du second tour - Eric Pessan - Albin Michel - 16,00€

Le texte de Lola

Finalement, j'ai pu lire : Un Sale Livre, que j'ai fini le jour suivant et qui m'a profondément touchée parce que même si les médias parlent des réfugiés, je n'ai jamais vu d'aussi près, en quelque sorte, ce qu'ils pouvaient vivre au quotidien, déjà une fois arrivés en France mais également les traumatismes de la guerre dans leur ancien pays dont ils ne peuvent se débarrasser...

De plus, j'ai trouvé intéressante la façon dont l'auteur écrivait un autre livre dans son roman en donnant la réaction des différentes personnes qui le lisaient.

Après l'avoir fini, on m'a demandé si j'étais pour ou contre l'immigration en France, j'ai donc dit que j'étais pour, et que l'on devrait traiter ces gens et les accueillir comme nous nous voudrions être traités et accueillis si un jour notre pays était en guerre.

Étranges étrangers que je n'est pas eut le temps de vous lire, mais que vous pouvez écouter par

Jacques Prévert

18:33 | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2017

Malike Ferdjoukh

Ici, entretien avec Malika

loiseau-delire-intw-malicka-14.03.17.mp3

Fais-moi peur - Malika Ferdjoukh - École des loisirs - 9,40 €

Un homme Monsieur N »Comment décrire ses yeux redoutables, plus glaçants que le vent, plus saisissants que l'hiver? Cette expression que les enfants n'avaient jamais vue sur aucun visage et ne reverraient jamais ailleurs, qui les recroquevilla à l’intérieur d'eux-même. Un masque de haine qui faisait penser aux fusils, à la guerre, aux cauchemars, aux malheurs » Le chemin de cet homme va croiser celui des enfants Mintz. C'est la veille de noël, les parents sont sortis, les enfants profitent de cette soirée exceptionnelle, plus de contraintes, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Joie des enfants, inquiétude des parents, pressentiment fondé de Mamido la grand-mère. En effet le danger est là en la personne de Monsieur N. Cet homme qui rêve de race pure, ne supporte ni les juifs, ni les arabes, ni les êtres faibles et diminués. Le destin, une lettre portée par le vent, fait qu’il met tout en œuvre pour exterminer les enfants Mintz « ces juifs, ces youpins » Un livre fort, qui se lit d'une traite en laissant un sentiment de malaise, oui, le mal rôde encore aujourd'hui. Et pourtant, même si la peur est toujours présente, c'est aussi un roman plein d'humour, on ne peut s'empêcher de rire aux bêtises des enfants. Un roman paru en 1995 qui n'a pas pris une ride. A lire, à relire de toute urgence, à lire comme tous les romans de Malika Ferdjoukh.